Faux départ, faux départ…ce n’est pas vraiment le terme en fait. Un ‘faux départ’ est censé être utilisé lorsque le coureur démarre avant les autres alors qu’il n’y est pas autorisé alors que dans notre cas…le bus n’est simplement pas parti du tout !
Arrivés à 0h pour notre bus de 1h du mat’ à la gare de bus, un gentil monsieur vient nous voir pour nous annoncer que la frontière est fermée. Il a neigé énormément la nuit dernière et plus question de laisser passer un seul véhicule. Et autre info et pas des moindres : aucune idée de la date de réouverture de la frontière…
C’est le genre de nouvelle qui vous laisse pantois quelques minutes…ça fait un tour, deux tours, trois tours dans le cerveau et ça y est, c’est intégré – on enregistre – on traite…Ok, ben pas le choix : retour à l’hôtel où on s’installe dans un dortoir pour la nuit…On avisera demain les idées un peu plus claires et l’esprit moins fatigué !
Le lendemain matin : pas de très bonnes nouvelles puisque quand notre hôtel appelle la compagnie de bus, ils ne semblent pas confiant du tout pour un départ le lendemain (ah oui, il faut préciser qu’il n’y a un départ que 1 jour sur 2 !)…Bon, le fait s’impose à nous : le Chili ne veut pas de nous, il nous boude, eh bien nous le bouderons aussi. On décide de partir directement en Bolivie sans repasser par le Chili. Dommage pour San Pedro De Atacama mais cela ne mérite sans doute pas qu’on poireaute 5 jours à Salta en attendant que la neige daigne fondre !
Changement de billets de bus : ce sera destination La Quiaca (à la frontière bolivienne) ce soir au lieu de San Pedro De Atacama. Ainsi va la vie :-).