Comment se rendre d’Oulan-Bator à Pékin
Après maintes réflexions et études de prix ( :-p), on se dit ok, on se la refait. Le passage de la frontière Mongolie-Chine peut se faire de plusieurs façons :
- Avion,
- Train (transmongolien direct mais très long), ou
- Train-Jeep-Bus (ce que nous avions fait à l’aller).
- NB: il n’y a pas de bus direct d’Oulan-Bator à Pékin ; il faut prendre le train du côté mongole.
Notre solution ‘Train-Jeep-Bus’ (utilisée à l’aller) valait tout de même trois fois moins cher que le train direct d’Oulan-Bator à Pékin.
Alors comme on l’a déjà fait dans l’autre sens, on se dit : « finger in the noise » !!! Mais c’est sans compter les surprises que peut nous réserver la vie !
On ne pensait pas refaire de post à ce sujet, mais là , ça vaut quand même le coup !
Aller d’Oulan-Bator à Pékin en train et en bus
Le train transmongolien d’Oulan-Bator à Zamind-Uud
Le lendemain de notre retour de tour guidé en Mongolie, on est fin prêt pour repartir à Pékin. Les billets de train en poche, nous allons prendre notre train à 16h30. Nous retrouvons le même train, les mêmes cabines…et ne sommes qu’à deux dans notre cabine de 4. Ça ne peut pas mieux se passer ! La nuit est malgré tout difficile car il y a énormément d’arrêt du train et beaucoup de mouvements.
Passage de la frontière entre Zamind-Uud et Erlian
Passer la frontière en bus public ou en jeep ? ?
Arrivée à Zamind-Uud, c’est un peu le stress quand même… mauvaise expérience à l’aller, on espère que cela se passera mieux. Il est tôt (7h) et il nous semble que la frontière ouvre à 9h. On traîne donc un peu dans l’espoir de trouver un bus qui nous emmènerait traverser la frontière au lieu d’une jeep (nous avons rencontré des malaisiens lors du voyage en Mongolie qui avaient traversés aussi la frontière, mais en bus de ville public). On ne voit rien et on ne veut pas trop traîner non plus… On part donc à pieds vers la frontière pour trouver une jeep à l’entrée de la frontière. A pieds, c’est facile, on connaît nous !!! Mais nous voyons peu de circulation, un homme qui revient en voiture nous fait un signe de croix et enfin, un militaire nous arrête à mi-chemin…la route est barrée. « Ok, c’est normal, elle ouvre à 9h, il va nous dire d’attendre ». Alors c’est exactement ce qu’il nous dit : attendre… on lui demande quand ouvre la frontière et au lieu de voir 9h apparaître sur son papier (on communique en mimes –super l’entrainement pour le Time’s Up – et par écrit car ils ne parlent pas anglais), il nous écrit 2012.10.04…soit le 04/10/2012 et nous sommes le 02/10/2012 !!!! Peut-être un autre moyen de locomotion ? Kevin mime le train… Le militaire fait signe que non. Ah on rigole bien, mais c’est plutôt nerveux. On garde le moral, 2 jours à attendre que la frontière ouvre, dans ce trou à rat où personne ne parle un mot d’anglais…restons positif, peut-être que nous trouverons une connexion Internet et pourrons mettre notre blog à jour intégralement !
Passage de la frontière en train ?
On repart donc vers le centre-ville (c’est un grand mot quand même, il faut bien se rendre compte que c’est un centre- ville aride et désert !). Mais on se dit qu’au point où on en est, on va retourner à la gare et voir s’il n’y pas un train qui ferait le trajet, on ne sait jamais… même si quand on a dit ‘train’ au militaire, il a fait signe que non. On arrive donc à la gare. On va demander au ‘Ticket office’, elle nous fait signe d’aller au bureau d’informations. Au bureau d’informations, on lui demande si elle parle anglais, elle nous dit que non et remet aussitôt ses écouteurs. Ok… On lui montre notre papier écrit en Mongole comme quoi nous souhaitons aller à Pékin (Beijing) en bus… « No bus ». Bon… Kevin mime le train et on lui répète « Erlian ». Ah ! Elle se lève ! Et nous emmène au ticket office…. Ahah ! Elles parlent… Finalement, la femme de l’information nous remmène au bureau d’informations. Retour à la case départ :-(. Une autre dame arrive dans le bureau. Elles parlent et tout à coup, elle nous dit « train, Erlian, today ». Waouh ! Mais à quelle heure ? Et là elle nous répond : « maintenant! ». On demande le prix (même prix qu’une jeep ou à peine plus cher). On veut acheter nos tickets, elle nous fait signe que non et nous emmène sur le quai. Là elle hèle une dame qui fait rouvrir les portes d’un wagon du train à quai et nous fait monter dedans. On répète sans cesse « Erlian ? » pour être sûrs d’être dans le bon train quand même…et on dirait bien que oui. On nous installe dans un wagon, une douanière passe de suite nous prendre nos passeports pour faire tamponner la sortie de Mongolie. Après 30 minutes, on réussit à payer nos tickets à quelqu’un et on récupère nos passeports. Nous voilà partis….Et arrivée quelques minutes plus tard à Erlian. Le pied !!! Alors que la frontière était fermée…
En bus d’Erlian à Pékin
On passe les contrôles chinois à l’arrivée à la gare. Le tour est joué, il ne nous reste plus qu’à retrouver la gare de bus et repartir à Pékin. Au final, on la retrouve facilement grâce à un douanier qui nous montre sur un plan, elle n’est qu’à quelques minutes à pieds. Arrivés à la gare de bus, le bus est dans 3h30 : parfait !!! On s’installe donc dans la gare et faisons l’objet de beaucoup de curiosité. Les chinois nous fixent…ils nous fixent tellement que ça en devient gênant et limite irrespectueux (de notre point de vue). Des enfants nous montrent du doigt à leurs parents et rigolent. Certes, nous sommes dans un coin très reculé de la Chine, mais ça fait tout bizarre quand même. A l’heure prévue, nous monterons dans le bus. Il est moins confortable qu’à l’aller, les couchettes sont plus petites et on a donc moins de place pour les jambes…mais bon, on y est, c’est le principal.
Le coup de la frontière fermée, ça nous a bien fait rire !!! Est-ce due à la fête nationale du 01/10 en Chine ? Aucune idée ! En tout cas, on trouve que pour finir, on a vraiment eu de la chance.
Arrivée à Pékin
Le bus nous a bien emmené à Pékin et nous y étions même bien plus tôt que prévu puisqu’il nous a déposé à 2h du mat’…ce qui ne nous arrangeait pas forcément. Mais au moins, on y était !
Consultez nos informations pratiques de la Chine pour plus de précisions sur les hébergements, transports,… et les coûts !
Merci pour ce retour… c’est bientot notre tour,je sens qu’on va rigoler aussi!
Heureux de voir que tout se passe… bien ! en tout cas, question découvertes, ça m’a l’air copieux et c’est ce qu’il faut !
Pour la curiosité des Chinois, surtout dans les contrées un peu reculées, pas d’inquiétude, c’est de la curiosité pure et simple, elle est inouïe chez eux, mais jamais agressive et c’est même très bon signe. S’ils vous trouvent intéressants, c’est que vous leur plaisez, ce qui ne m’étonne pas quand on vous connaît !
Allez bises et bonne continuation en attendant la suite de vos aventures…
Ca va vous faire des souvenirs et autant d’anecdotes !!
Profitez un max